Conseil municipal du 31 janvier 2012

2012 est déclarée l’année de l’énergie pour tous par l’ONU.
Autour de ce thème, nous souhaitons que la ville participe à la semaine du DD. Cela
pourrait être l’occasion de mener des actions de sensibilisation auprès des habitants et du personnel communal, de mettre en place un suivi pro actif des consommations des fluides.
Comme l’accès à l’eau, l’accès à l’énergie pourra dans un avenir proche, être l’objet de conflits humains majeurs. Dès aujourd’hui, nous devons anticiper la mutation énergétique et notre collectivité peut contribuer à ce changement.
Sur les projets ouverts cette année, le projet de salle des fêtes prend forme, il s’agit d’un équipement lourd de prés de 10 millions d’€ qui permettra de répondre aux attentes des Mitryens.
Concernant le bâti communal, nous pensons que des efforts de rénovation doivent être menés notamment en direction des écoles. Nous soulignons également l’urgence de voir le projet de requalification de la gare de Mitry le Neuf/Villeparisis afin de disposer d’un pole multimodal performant.
En outre même si la collectivité avance, nous regrettons que l’agenda 21 tarde à venir.
S’agissant de l’assainissement, on peut considérer que le système de la redevance perçue sur chaque mètre cube consommé reposant sur le principe de pollueur payeur n’est pas si mauvais puisque les collectivités ont mis en œuvre des systèmes épuratoires et rénové les réseaux, alors qu’en même temps la consommation diminue. En revanche, comme pour le traitement des
déchets, l’Etat n’a pas su accompagner les collectivités confrontées à des problèmes complexes que des opérateurs privés ont su profiter.
On peut déplorer la grande dispersion de la gouvernance: ici un syndicat, là une SEM, là une régie, là un opérateur privé omnipotent. Cet état de fait a engendré des aberrations dans la gestion des adductions d’eau, des réseaux d’assainissement et de traitement.
On peut également déplorer l’action des agences de bassin qui distribuent les subventions sur des critères critiquables alors qu’en même temps nos subventions pour des ouvrages publics diminuent.
Le plus scandaleux réside dans la ponction opérée par l’Etat sur les recettes des agences de bassin au détour des lois de finances !!!