Conseil municipal du 01 octobre 2015

Ce vœu sur l’accueil de réfugiés, nous le partageons et la citation de L'Abbé Pierre trouve ici tout son sens : "Toi qui souffres, qui que tu sois, entre, dors, mange, reprend espoir, ici on t'aime".
C’est dans cette perspective que le Conseil régional d’Île-de-France vient d’adopter le Plan d’urgence pour l’accueil des réfugiés, réclamé par le président du groupe des écologistes par courrier du 7 septembre 2015 à l’attention de Jean-Paul Huchon.
Le groupe de écologistes de Mitry-Mory fait siennes les déclarations des élus écologistes au Conseil régional d’Île-de-France, condensées ci-après :
- Chaque réfugié doit pouvoir trouver dès son arrivée en Île-de-France les réponses adaptées à chacun de ses besoins vitaux et retrouver sa dignité.
- Rappelons la tradition de terre d’accueil qu’est la France, et plus particulièrement de la Région IDF qui s’est construite sur l’immigration.
- Il est grand temps d’ouvrir notre cœur, d'ouvrir nos bras, il est temps d'agir.
- L’accusation d'opposer les publics, c'est le discours de ceux qui ne veulent accueillir personne".
- Accueillir les réfugiés, c'est aussi soutenir la mobilisation solidaire de la société civile et des initiatives des franciliens anonymes sur le long terme.
A ces propos humanistes, la droite a riposté en jouant sur les peurs et la misère et il est inadmissible de dénommer des populations qui fuient les conflits et les guerres, de réfugiés économiques et de les opposer à d’autres publics en difficulté.
Si ces réfugiés sont quelques dizaines de milliers aujourd’hui, ils seront des millions dans quelques années au titre de réfugiés climatiques cette fois. Le challenge qui est posé au monde entier avec la COP 21 qui aura lieu dans quelques semaines chez nous en France est un tournant à ne pas rater. Réussir la COP 21 c’est pour le monde entier s’engager dans des politiques économiques, sociales et environnementales de grande envergure. Il ne s’agit plus de tenir des discours simplistes et soit disant rassurants, mais de passer aux actes : changer de mode de production et de consommation, passer des énergies fossiles à des énergies non polluantes, contribuer fortement et efficacement au développement des pays du sud, pénaliser sévèrement les agressions contre la nature comme le sont les crimes contre l’humanité, …Pour ce qui nous concerne, tel le colibri, nous ferons notre part.