Le gala de fin d'année et l'opposition municipale

Au conseil municipal du 13 décembre dernier, nous avons assisté au gala de fin d’année de l’opposition, mais quel mauvais spectacle !
Sous la lumière de la salle Jacques Prévert, l'acteur principal, et metteur en scène  a déclamé les récitations, mais que de mauvaises longues tirades et de répliques cacophoniques !
Au programme, une subvention à une association contre CDG express, pour s'y opposer, notre vedette vante les mérites du projet qui permet d’étanchéifier les voyageurs de l’aéroport et les 870000 voyageurs du quotidien; il qualifie même la gare du nord de cour des miracles.
Apres quelques mouvements de danse peu gracieux, puis les rictus, les hoquets et les hauts le cœur lorsqu’on évoque la SEMMY, arrive le point relatif au projet d’aménagement et de développement durable, point majeur pour la collectivité. Nous nous attendions à l’exposé d’un autre projet, et bien non…nous entendons un discours plus proche du borborygme que du dessein politique.
En corbeille, l'adoratrice malheureuse de l'opposition 'les républicains'  enregistre le petit phénoméne à l’aide de sa tablette posée sur la table pour immortaliser ce grand jour.
A coté, l'ex chef déchu de l'opposition fait peine à voir. Il applaudit la troupe mais assurément à contre cœur car il ne peut pas se fâcher avec l’enfant prodige au risque de perdre tout le cousinage.
On ne pouvait pas échapper au 3e larron en titre, habillé en père Noel qui a tenté de formuler quelques phrases mais en s’étouffant vite dans sa barbe.
En final, la prétendante en second, a prononcé courageusement 2 mots ‘police municipale!’, Il ne faut pas oublier le plus jeune des troubadours, fidèle figurant muet qui a souri visiblement ébloui par les propos de son mentor, jusqu’à 23h30.

Longue soirée donc...


Bonnes fêtes de fin d'année

Conseil municipal du 13 décembre 2016

Nous pouvons être satisfaits du rapport présenté par le SIRESCO et par le service rendu à la collectivité. Globalement, le SIRESCO a fait des efforts depuis 2009 pour introduire une part de bio dans ses menus pour atteindre 14.25 % en 2014. Rappelons-nous que nous souhaitions voir alors passer cette proportion à 25%’en 2015. Notre vœu s’est avéré pieu, puisque  nous constatons une stagnation à 14.36% de bio et nous aimerions bien en connaitre les raisons. Le site de Bobigny qui nous approvisionne, fait partie des quatre sites pilotes de « restauration responsable »en collaboration avec la Fondation Hulot. Quatre domaines servant de critères vont être abordés et devront constituer les critères d’amélioration permanente : l’engagement social et territorial, l’assiette responsable, les éco-gestes et le bien être. On apprend que la méthode part d’un état des lieux  sur les approvisionnements, le gaspillage et déchets, les locaux et le matériel, les éco-gestes, le bien être alimentaire,…

Nous soutenons pleinement cette  démarche entamée par le SIRESCO et nous souhaitons voir prochainement dans nos cantines émerger des initiatives sur le gaspillage alimentaire et les éco-gestes, accompagnés par le SIRESCO, qui y sert en moyenne 1438 repas scolaires par jour. L’ADEME dans un rapport récent sur le gaspillage alimentaire le situe entre 150 et 200 grammes par jour, soit entre 21 et 28 Tonnes par an, soit l’équivalent d’un budget situé entre 63.000 et 84.000 € par an, pour l’ensemble de nos cantines. Pour les éco-gestes on pourrait imaginer les élèves et le personnel sensibilisés à la démarche de tri des denrées organiques tout en installant des composteurs. A titre d’exemple, les restaurants scolaires de la Mairie du 2è arrondissement de Paris, valorisent 39 Tonnes de déchets organiques par an. Nous encourageons donc le SIRESCO à nous accompagner dans cette voie.

Du coté de l’assemblée nationale, le seuil de 20% d'aliments bio et locaux en restauration collective a été adopté définitivement par les députés. Nous pouvons désormais espérer que les repas servis en restauration collective publique soient composés d'au moins 20% d'aliments biologiques produits localement au plus tard en 2020 à comparer au moins de 4% de la nourriture servie aujourd’hui.

 

Conseil municipal du 05 decembre 2016

L’adoption des statuts de notre nouvelle communauté d’agglomération avec ces compétences déléguées importantes constitue un tournant majeur pour nos communes. Ce changement de mode de gouvernance locale ampute évidemment le poids des communes et éloigne le centre de décision.
Le développement économique, principale compétence obligatoire nous amène à pointer les 300 hectares d’Europa city, projet porté encore par une vision consumériste que nous décrions. Nous militerons pour des activités dont le modèle économique prend ses bases autour de la notion de circuits courts, d’économie circulaire ou encore sociale et solidaire.

Nous porterons les projets alternatifs au tout routier, de faible impact écologique pour une société post carbone. Nous profitons de cette occasion pour déplorer l’avis favorable majoritaire au conseil d’agglomération pour l’élargissement de l’ouverture des hypermarchés en application de la loi du 6 août 2015 « pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques » («Loi Macron»). Alors que les commerces de proximité, et les marchés se meurent, on favorise les grands commerces. Sur le plan social, c’est bafouer le repos dominical et mettre à mal le lien familial pour les salariés contraints à travailler ces dimanches

En matière d’aménagement de l’espace, compétence ‘pivot’, nous devrons porter une attention particulière sur le schéma de cohérence territoriale pour la conservation des grands équilibres, la lutte contre le mitage urbain et le gaspillage des espaces. S’agissant de l’habitat, la SEMMY pourra apporter son savoir-faire de gestionnaire de proximité de parcs de logements et d’aménageur.

La compétence de la collecte et le traitement des déchets ménagers pourraient être l’occasion d’améliorer la qualité du tri et de la valorisation des déchets. Une politique forte doit être élaborée en faveur de la réduction à la source par la lutte contre le gaspillage et par le traitement des déchets organiques en pied d’immeuble ou dans les jardins.

Sur le plan financier, supprimée en 2015 il est question aujourd’hui de rétablir la TEOM nous militerons pour limiter l’impact de cette taxe et pour une application plus vertueuse assise sur des critères incitatifs.
 
Concernant la distribution de l’eau, notre territoire national se démarque par une gestion assez anarchique, ou l’intérêt public n’est pas toujours assuré. La coopération intercommunale pourrait prendre pleinement son sens pour une politique harmonisée et solidaire de distribution ; une régie d’agglomération pourrait mener à bien cette compétence. La régie communale de Mitry-Mory fait preuve depuis plus de 40 ans de son efficacité technique et économique et peut apporter son savoir-faire de gestionnaire local.

L’assainissement, compétence très lourde, souffre de désordres importants avec un impact insupportable sur le milieu naturel. Les programmes de mise en séparation des effluents sont encore loin d’être achevés principalement en raison des financements limités assis sur la consommation et des subventions des agences de bassin. Nous dénonçons ici la ponction exercée par l’Etat pour la 3e année consécutive, où les agences de l’eau devraient voir leur budget amputé de 175 millions d’euros en application de la loi de finances pour 2014.

Nous terminerons par l’Environnement, dernière compétence inscrite sur la liste. Il s’agit ici d’une approche de gestion foncière. Certes il faut sanctuariser et gérer des espaces naturels et cela apparait incontournable. La politique environnementale doit se retrouver de manière plus transverse. Elle doit se traduire dans toutes les compétences, car il s’agit de réduire, minimiser voire supprimer les impacts sur l’air, l’eau, le sol de nos activités humaines.
Nous apporterons notre appui pour la mise en œuvre d’une politique environnementale intégrée.

Conseil municipal du 27 septembre 2016

Les chartes sont des actes engageants les signataires sur un objectifs partagé. La charte présentée ici nous interpellent sur certains aspects. Ainsi, si les objectifs et les intentions paraissent louables, comme les qualifient les verbes employés: considérer, œuvrer, favoriser, il n'en demeure pas moins que peu de choses les définissent et rien n'est dit sur les moyens envisagés, les solutions préconisées et leurs chiffrages: taille des parcelles, actions de préservation de la biodiversité, maraichage et cultures de produits bio. Bref, une utilisation de ces terres selon les souhaits des riverains. D'ailleurs, ont ils été consultés à ce sujet? De même, le périmètre du projet reste flou et aucun calendrier n'est fixé quant à l'extension vers la Seine et Marne dans les 30 ans. On nous dit vouloir préserver 8000 Ha sur 9500 Ha de terres agricoles, certes, mais rien n'est dit sur le devenir des 1500 Ha restants, sur leur utilisation et les répercussions éventuelles qu'elles pourraient générer. Doit on lire entre les lignes et comprendre que les 300 Ha destinés au projet inutile d'Europa City en seront déduits? De même, on ne sait rien de la démarche similaire initiée sur le grand Roissy Est: projet, réalisations, bilan...Nous espérons que ces griefs seront entendus et considérés de sorte à ce que cette démarche soit structurante sur le territoire concerné et qu'elle sera partagée avec les populations locales. Bien que nous émettions un avis favorable à ce projet agricole de territoire, nous resterons attentifs sur les suites qui lui seront données.

Conseil municipal du 28 juin 2016

Sivens, Bure, Notre Dame des Landes, Triangle de Gonesse, CDG Express et bien d’autres, on ne peut pas dire que les porteurs de projets inutiles, tant socialement qu’écologiquement, ne soient pas tenaces et constants. On peut leur faire confiance pour favoriser le productivisme à tout va, creuser les inégalités et mettre à mal la planète. C’est pourtant à coup d’écrans de fumée et de mensonges que les grands sorciers de l’économie espèrent aboutir à leurs fins pour faire plaisir aux promoteurs privés, à certains élus et  tant pis si cela nuit aux riverains. Ces derniers  ont la possibilité d’aller ailleurs puisque nous sommes en démocratie et que la libre circulation est garantie. Ainsi, à titre d’exemple, les récents événements climatiques, amplifiés par des espaces devenus imperméables du fait du bétonnage à tout va, ne suffisent pas pour raisonner tous ces marchands de rêves.

Plus de 15 ans que les riverains potentiels du « CDG express » clament haut et fort son inutilité, qu’ils demandent une réelle modernisation du RER B et son bouclage. Les rustines appliquées çà et là n’ont pas soulagé le quotidien du million de voyageurs par jour qui l’empruntent. Bien sûr que les riverains et les usagers sont consultés, mais les écoutent-on vraiment quand, on leur annonce qu’une navette directe va être mise en place pour satisfaire quelques dizaines de milliers de passagers quotidiens qui rallieront la Capitale. ! Les porteurs du projet et leurs défenseurs montent les territoires les uns contre les autres à coup de promesses et de désinformation. Ainsi, dans le cas du CDG Express, on le met en avant comme garantie à la candidature de Paris pour organiser les JO en 2024, on fait croire aux salariés de la plateforme aéroportuaire qu’ils bénéficieront d’une desserte directe, rapide et moderne pour aller au boulot, sans leur dire qu’ils devront débourser 24€ à chaque voyage et que les titulaires de « Pass Navigo » n’y auront pas accès. En revanche, on les incite à dire tout le bien du CDG Express auprès du commissaire enquêteur. La réunion publique organisée à Mitry-Mory le 15 juin a bien montré que la majorité des citoyens et des élus présents n’étaient pas dupes et les points de vue et arguments convergeaient pour dire non à ce projet, malgré des absences notables et remarquables de Barons locaux, pourtant parties prenantes du projet.
Nous réaffirmons encore, comme à chacune de nos interventions à ce sujet, que les lignes B et K doivent répondre à la fois aux besoins de déplacement du quotidien et du voyageurs ADP. On ne tolérera pas un transport collectif à plusieurs vitesses laissant des voyageurs à « Pass Navigo » sur le quai, regardant passer les navettes à touristes et personnes pour affaires. La vigilance des riverains a déjà porté ses fruits, elle constitue une des voie pour que la réalisation de ce coûteux et inutile projet à tous points de vue soit empêchée, pour enfin laisser place à une véritable amélioration du RER B, que ce soit sur les infrastructures, sur les conditions de transport, sur la régularité et sur le coût. Sur ce dernier point, ne voilà-t-il pas que la région IDF annonce une augmentation du prix du « Pass unique » et là ce n’est probablement pas un mensonge et encore moins une avancée sociale ou écologique.

conseil muncipal du 24 mai 2016

Avec ce vœu pour la reconnaissance par l’état français du massacre de Sétif, Guelma et Kherrata le 8 mai 1945, Mitry-Mory rejoint de nombreuses municipalités françaises qui ont fait cette démarche et nous remercions notre Maire de l’avoir proposé afin que le devoir mémorial soit accompli. Ces massacres, ignorés de la République jusqu’à présent, doivent faire l’objet d’une reconnaissance officielle et la construction d’une mémoire commune entre la France et l’Algérie, C’est ce que souhaitent depuis plusieurs années des citoyens et des associations comme « Les Oranges ». Par ce vœu, nous disons aux algériens que nous ne sommes pas du clan des constructeurs de murs entre les nations, mais de celui des bâtisseurs de ponts d’amitié, de reconnaissance et d’échanges. Malheureusement, plus de 70 ans après cette date douloureuse, il existe encore des personnes niant ces faits validés par des historiens des deux bords, et c’est le cas d’une partie de l’opposition municipale qui n’a pas adhéré à cette proposition.
Un tout autre sujet; le nouveau marché d’entretien des espaces verts pour l’entretien des espaces verts concrétise l’orientation prise par la municipalité sur la gestion différenciée en faveur de la biodiversité. Ainsi, les abeilles qui vont coloniser les ruches installées en partenariat avec la Ville par l’association « Les amis des Butineuses » à l’espace Prévert, trouveront  à disposition et plus longtemps les espèces florales qui leur permettront de produire le miel que les mitryens ont pu découvrir lors de la fête de la ville.

conseil municipal du 11 avril 2016

La prévision budgétaire de cette année porte 9M€ en dépenses d'équipement. La salle festive prend un part majeure mais les écoles et la voirie ne sont pas pour autant oubliées. On peut noter une affectation de 1,3M€ au programme de voirie soit une hausse de 30% par rapport aux dépenses de 2015. Après l'avenue de la libération, nous continuerons par la rue Pillardeau et les trottoirs de l'avenue JB Clément. A cet axe structurant, nous portons une attention particulière pour lui donner une meilleure fonctionnalité tout en gardant son aspect végétalisé. Par ailleurs, grâce à notre action auprès du conseil départemental, l'avenue du 8 mai 1945 sera remise en état. S'agissant des travaux d'enfouissement des réseaux, au bourg le nouvel éclairage public participera à mettre en valeur l'église St Martin; l'avenue de Verdun et la rue Jean Jaures se verront aussi dotées de nouveaux candélabres. Enfin, la mise en œuvre progressive de la gestion différenciée de nos espaces publics permettra de contribuer au développement de la biodiversité et à considérer que la nature peut aussi s'épanouir en ville.

Conseil municipal du 11 fevrier 2016

Le débat d’orientation budgétaire, s’inscrit dans la continuité de celui que nous avons eu 2015. La série de remèdes proposés alors par le gouvernement n’a pas permis d’améliorer la situation des français. Malgré une reprise timide, le chômage ne décroit pas, notamment chez les plus fragiles, les séniors et les chômeurs de longue durée.
Cette année, nous pourrions redire à quelques exceptions et nuances près les mêmes choses  qu’en 2015, à savoir que l’État a abandonné son rôle de régulateur au profit d’agences de régulation ou du marché seul, que l’on peut encore souligner  qu’en matière de logement, la spéculation immobilière est toujours là et la concurrence continuera de fragiliser le service public. Plus localement, en matière de transports le RER B ne verra pas de sitôt sa modernisation achevée et le projet inutile de liaison ferroviaire express Paris-Roissy Charles de Gaulle nous maintiendra mobilisés.
Comme indiqué dans le document d’orientations budgétaires, le contexte peut nous plonger dans la morosité ambiante avec notamment le coup de canon de l’Etat sur la coopération intercommunale. Malgré l’étau qui se resserre sur les collectivités, notre ville s’emploie à investir pour améliorer le quotidien des mitryens en réhabilitant ses bâtiments municipaux (écoles, conservatoire,..) et en facilitant leur accessibilité, en entamant la construction d’un équipement festif, en modernisant ses espaces par l’accès aux nouvelles technologies, en requalifiant ses espaces naturels,…
Nous avons profité du renouvellement des grands contrats comme celui de chauffe, de la réfection des voiries ou encore de la maintenance des espaces verts pour bâtir de nouveaux cahiers des charges afin de gagner en performance et en cout. Quoique que puisse affirmer l’opposition, nous travaillons en quête permanente du meilleur ratio cout/avantage, pour un service public de qualité et pour tous.
Avec cette stratégie budgétaire dans un environnement contraint, avec le concours des mitryens et des services municipaux, nous réussirons ensemble à faire encore cette année de Mitry-Mory, une ville solidaire, innovante et respectueuse de son cadre de vie