conseil municipal du 15 janvier 2009

L’opposition municipale nous reproche à maintes reprises nos remarques sur la politique nationale, et nos positions ou déclarations prises sur des questions nationales ou internationales. On nous oppose qu’il faut uniquement s’attacher aux problèmes locaux, rien que locaux.

Aujourd’hui encore, dans le cadre des orientations budgétaires, on nous reproche d’exposer le contexte global avec la prise en compte de la crise financière et des conséquences sur le budget communal. Or ici plus que jamais, une bonne gouvernance locale est notamment conditionnée par une prévision objective du contexte économique et social, afin d’élaborer au plus juste le budget prévisionnel de la ville, tant en dépenses qu’en recettes. Notre commune n’est pas une république autonome, frappant monnaie et administrant selon le fait du prince, mais une collectivité chargée de missions difficiles pour maintenir les grands équilibres sociaux, économiques et environnementaux.

Concernant la part des investissements de 2009 à Mitry-Mory qui se montent à plus de 8,5 millions €, elle ne peut pas être qualifiée de ‘morose’ mais au contraire de dynamique au regard de la taille de la commune. L’opposition municipale ne peut aussi dire que le volet économique et emploi est absent des orientations budgétaires 2009, lorsque l’on sait que l’investissement est un des moteurs de la croissance et donc générateur d’emplois.

Enfin, nous soulignons que la part prévue consacrée aux bâtiments communaux dont l’église avec 300 000 € ou encore la fin des travaux de l’école Jean de la fontaine, se distingue particulièrement cette année.
Bonne année 2009
pour une socièté Equitable, Ecologique et Durable

Conseil municipal du 18 décembre 2008

Comme chaque année, plusieurs rapports intéressant certains services publics nous sont présentés ; celui de la ville relatif à l’élimination des déchets et ceux de certains délégataires de services publics locaux.
Concernant celui de la ville, nous pouvons nous féliciter de voir une baisse des déchets incinérés et du succès de la collecte des déchets verts.
Néanmoins, il reste des efforts à poursuivre en direction de la collecte sélective en provenance de l’habitat vertical ; un travail doit être entrepris avec les bailleurs privés et publics sur la mise à disposition des bacs ‘bleus’.
Pour les déchets produits par la commune et par les établissements scolaires au quotidien et lors des manifestations, une démarche appuyée et soutenue doit être entreprise pour un meilleur tri.
Ces quelques axes de progrès permettront d’augmenter la part valorisé ‘matière’ de déchets et de mener des actions de réduction à la ’source’.

Concernant le SMITOM, depuis sa création, ce syndicat a du faire face à des problèmes techniques, financiers, de gouvernance, et de contraintes environnementales fortes. Néanmoins, le rapport présenté n’est toujours pas à la hauteur des exigences et des enjeux, les questions récurrentes sur les dysfonctionnements techniques, la valorisation des déchets électriques/électroniques et des fluides frigorigènes, la valorisation financière des produits issus du compostage, ou encore sur l’utilisation de l’unité d’incinération par des tiers ne sont pas exposés. De même, les quelques chiffres avancés ne permettent pas d’apprécier la santé financière du syndicat.
Ce rapport doit évoluer sous la forme d’un document simple avec de vrais indicateurs de performance technique et financier. Pour finir, le rapport de Véolia concernant la station d’épuration communale n’apporte pas tous les éléments significatifs permettant d’évaluer le niveau d’efficacité de l’équipement.