Le sommet de Copenhague

Du 07 au 18 décembre 2009, les Etats des nations unis se réunissent pour conclure un accord international sur le climat.

Site d'Europe-ecologie :
http://www.europeecologie.fr/contenu/mobilisation-pour-copenhague

Site copenhague ultimatum pour la planete
http://www.copenhague-2009.com/actualites

Site de France Nature Environnement
http://www.fne.asso.fr/

Conseil municipal du 26 novembre 2009

L’ordre du jour du conseil est spécialement marqué par les différents rapports relatifs aux délégations de services publics.
Nous pouvons apprécier la publication de ces documents et la volonté de transparence. Toutefois, il manque celui de la restauration scolaire ou encore celui du Siacvim.
Concernant les déchets, le rapport de la ville expose les volumes collectés. Ici, nous pouvons constater un léger fléchissement du tonnage traité. Malgré la mise en place de la collecte des déchets verts qui remportent un certain succès, cette tendance déjà amorcée depuis quelques années demeure en deçà des espérances.
D’autre part, ce rapport souffre de l’absence d’indications relatives au traitement des déchets dans les habitats collectifs ou encore issus des activités dans le tissu urbain. Il manque aussi une conclusion et les points d’amélioration à mettre en œuvre.
S’agissant du rapport du SMITOM, nous pouvons saluer une amélioration de la présentation mais nous sommes à nouveau déçus des informations données.
Le manque de permanence de méthode ne permet pas de juger la performance des installations et la maitrise de la gestion de la délégation. Il s’agit par exemple des 9000 tonnes en provenance de collectivités non adhérentes ou encore de la destination exacte des produits de compostage. Nous déplorons toujours l’absence de précautions pour récupérer les fluides issus des réfrigérateurs et de la trop timide expérience sur la valorisation des appareils électriques (D3E).
L’équilibre financier se révèle toujours très fragile en raison de la baisse des tonnages incinérés mais également la baisse des recettes des matières issues du tri ou encore du désengagement des organismes comme ‘écoemballage’.
Ce système, pensé dans les années 90 a permis de valoriser nos déchets, mais aujourd’hui, il est à bout. Nous pensons que le syndicat doit sortir de sa position de surveillance d’un système pour se tourner vers une approche plus active pour une diminution à la source des déchets et pour une meilleure valorisation matière.
Concernant l’assainissement, le rapport Véolia s’avère peu prolixe, aucune analyse sur le fonctionnement n’est effectuée.
Enfin, pour la distribution de l’eau potable par la régie communale, le taux de rendement de l’eau distribuée atteint un taux exceptionnel de plus de 95% grâce à la rénovation des réseaux et à la chasse aux fuites, à comparer au taux de 80% en dégradation, pour l’eau distribuée par Véolia.

Asisses territoriales 2009

Monsieur le Président du Conseil Général de Seine et Marne,

Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à nos territoires au travers des assises territoriales que vous avez initiées depuis le 1 juillet 2009 à Dammartin-en-Goële.
Nos territoires demeurent largement impactés par la plateforme aéroportuaire et tenter de rassembler les élus locaux pour élaborer un projet cohérent d’aménagement sur nos collectivités nous semble très pertinent. Nous avons pu assister à la présentation et écouter votre message.

Toutefois, le diagnostic présenté demeure largement inconséquent. Il apparait même difficile de comprendre le cahier des charges donné au bureau d’études. En effet, on nous dresse un tableau largement connu sans grande réflexion, des projets de développement assez déplorables comme « Aéroville » ou encore un terrain de Golf sont mis en avant.

Sur le plan environnemental, on évoque très vaguement le sujet, alors qu’un aéroport comme Roissy constitue une illustration de notre société d’hyper consommation qui porte de graves atteintes à l’environnement : mangeur d’espace agricole, imperméabilisation des surfaces, énergivore, générateur de déplacement automobile, nuisance sonore, impact sur l’air et sur l’eau.
Vous ne faites aucune mention de la cartographie du bruit élaborée depuis peu qui montre le fort impact de nos territoires par le bruit issu de l’activité aéroportuaire, mais aussi celui causé par les infrastructures routières et ferroviaires.
Vous ne faites pas apparaitre le devenir des terres agricoles mises à mal. Pourtant le grignotage continu et les coupures multiples des accès, les exploitants agricoles ne pourront plus continuer leur activité vitale pour l’alimentation humaine.

Sur le plan social, ADP ne manque pas de mettre en avant le ratio passagers/emplois.
Il s’agit trop souvent d’un discours culpabilisant qui cache la destruction d’emplois ailleurs et met sous silence leur qualité.

Nous sommes aussi atterrés des propos peu novateurs hérités des 30 glorieuses qui prônent la croissance, rien que la croissance pour le progrès social. Il s’agit pourtant d’un leurre.
Depuis quelques années, le développement durable a verdi le discours sans changer grand chose. On subit presque impuissant, les effets dévastateurs d’une économie irréelle au service de quelques uns au détriment du plus grand nombre en épuisant la planète.
A l’heure du réchauffement climatique, une remise en cause de nos modes de vie hyper carbonés doit être effectuée au profit d’une société écologique, à savoir économe en ressources naturelles et socialement équitable.
Par ailleurs vous faites abstraction du projet de CDG express, projet inique pour transporter des voyageurs occasionnels au détriment du voyageur du quotidien qui subit les conditions déplorables.

A l’heure où on parle de biodiversité, ces territoires doivent être préservés et devenir un tampon entre les zones habitées et l’emprise d’ADP.
Mais malheureusement, pour satisfaire les appétits d’ADP, vous militez avec vos collègues, pour l’ouverture des territoires de Mitry-Mory notamment. A notre sens ce point de vue ne peut être accepté.

Par ailleurs, dans la continuité des lois Grenelle 1 et 2, en application de la circulaire du 23 mars 2009 relative à la territorialisation de la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement, Monsieur le Préfet de Seine et Marne engage en ensemble de mesures. Dans le document de présentation, on peut noter que Roissy constitue un enjeu dans le cadre du grand Paris. Ici encore, il apparait une grande confusion des politiques engagées.

Dans votre compte rendu sommaire de la réunion du 01 juillet 2009, vous n’avez pas cru bon d’indiquer mes interrogations et préoccupations. C’est regrettable lorsqu’on prétend pratiquer de la démocratie participative.

Pour conclure, vous auriez pu présenter un diagnostic mieux ficelé et poser clairement la question de fond : comment accompagner la mutation d’un aéroport de l’après pétrole ? Messieurs et Mesdames les élus, quels projets souhaitez vous porter pour vos territoires ?

Nous vous prions de croire Monsieur le Président, en l’assurance de nos sentiments les meilleurs.

conseil municipal du 24 septembre 2009

Les opérations de logements locatifs constituent des opérations lourdes pour la collectivité.
En effet, l’aménagement d’un quartier demeure toujours un exercice délicat, il s’agit de répondre aux besoins de logements à un cout de construction acceptable pour que les loyers s’établissent à un niveau supportable par les occupants. Il s’agit également de veiller à l’accompagnement de l’apport des nouvelles populations ; écoles, restauration scolaire, transports, services publics..
Pour financer ces opérations, les bailleurs publics font appel aux banques à des taux du marché de l’argent.
Aujourd’hui, le système bancaire doit son salut grâce à l’intervention des Etats et nos établissements financiers retrouvent leur bénéfice. Mais malgré tous les excès, ils ne s’engagent pas pour autant dans un cercle plus vertueux.
Pour couvrir leurs prêts, ils continuent à exiger une garantie de la collectivité alors que les fonds sont déjà garantis par l’Etat. Ces banques ne prennent donc aucun risque et font payer fort cher leur service. Nous pensons donc que cette pratique doit cesser au profit d’un service public de financement pour les investissements publics des collectivités.
Toujours en matière économique, la commission Stiglitz mise en place par le Président Sarkozy remet en cause l’indicateur ‘PIB’ produit intérieur brut des 30 glorieuses pour le remplacer par le ‘BNB’ le bonheur national brut. Cette nouvelle approche permet de prendre en compte la santé sociale et l’empreinte écologique de notre économie. En revanche, la transformation de la Poste en société anonyme avec les critères de marge et profitabilité n’entrent pas dans cette nouvelle philosophie. Nous pouvons craindre à terme le démantèlement du réseau qui a pourtant le mérite d’assurer un service public sur tout le territoire et un lien social fort.

Réunion du 19 juin - Remerciements

Vous avez répondu à notre invitation et nous vous en remercions.
Nous avons apprécié la richesse des échanges et votre connaissance de bon nombre de sujets touchant au cadre de vie.
Nous avons bien pris note de vos préoccupations et de l'intérêt que vous portez à la préservation de l'environnement.
Cordialement.
Benoit Penez et Farid Djabali
Vos élus écologistes au conseil municipal de Mitry-Mory

Conseil municipal du 26 mai 2009

Nous approuvons l’acquisition de la propriété jouxtant le marché de Mitry le Neuf.
En effet, comme l’indique le mémoire présenté, ce secteur constitue un enjeu important du développement urbain et son aménagement doit être maitrisé.
L’entretien actuel du marché par son propriétaire n’est pas satisfaisant alors qu’il doit être un atout pour le commerce de proximité et la pérennisation des commerces locaux de la place Allendé.
Nous souhaitons que cette opportunité foncière soit l’occasion de porter un projet dédié au commerce mais aussi un lieu de vie ouvert, qualitatif et végétalisé.
S’agissant de la liaison routière RD212/RN3, nous n’ignorons pas les problèmes de circulation sur cet axe, mais nous constatons à nouveau que la route se taille toujours une part belle alors que les liaisons douces demeurent à la traine.
Sur le projet lui-même, le milieu traversé est déjà lourdement dégradé par les infrastructures routières, les zones d’activités et la plate forme aéroportuaire. Nous ne pouvons pas approuver un projet qui permet notamment la création d’un nouveau lit à la Beuvronne et la destruction d’un milieu humide abritant encore des espèces protégées.
Enfin, le bilan des acquisitions de la ville en 2008 fait apparaitre l’acquisition de la propriété ‘Lacotte’ afin de réaliser une opération de logements locatifs. Nous souhaitons que la ville porte un projet visant davantage à ouvrir le centre du bourg sur le parc et non pour densifier un tissu urbain incompatible et saturé.

Rencontre

Vos élus écologistes au conseil municipal de Mitry Mory,
Benoit Penez (Maire adjoint aux Finances) et Farid Djabali (Conseiller municipal délégué aux transports) vous invitent à débattre et exprimer vos idées :
Vendredi 19 juin 2009, de 19h00 à 21h00
à la salle A, 6 Route de Villeparisis à Mitry - Bourg
Points proposés :
-Transports et déplacements
- Gestion des déchets
- Santé et environnementNuisances et risques divers
- Vos suggestions et attentes.

Conseil municipal du 26 mars 2009

Depuis une quinzaine d’années, le nouveau quartier des Acacias a fait l’objet d’une profonde mutation urbaine. Ce quartier voit aujourd’hui de nouveaux aménagements, dans le cadre d’un contrat de pôle autour de la gare de Mitry Claye.
On peut rappeler que la loi ‘LOTI’ (Loi d’orientation sur les transports intérieurs) de 1982 modifiée par la loi ‘LAURE’ (Loi sur l’air et sur l’utilisation rationnelle de l’énergie) de 1996 a permis de définir des principes d’organisation des transports de personnes et de marchandises, de la circulation et du stationnement, dans le périmètre des transports urbains. Elle vise à assurer un équilibre durable entre les besoins en matière de mobilité et cherche à modérer l’usage de la voiture.
Ce projet complexe n’a pu aboutir qu’après d’âpres négociations entre de nombreux partenaires : SNCF, RFF, l’Etat, le conseil Général, le conseil Régional et la ville de Mitry-Mory.
De l’autre coté, on peut regretter que la qualité des transports alternatifs n’est pas au rendez vous ; la ligne B du RER connait chaque jour un service dégradé en raison du vieillissement des installations et du matériel et de l’inadaptation de l’infrastructure ferroviaire.
Par ailleurs, nous déplorons que la gare de Villeparisis- Mitry le Neuf ne bénéficie pas des financements dans le cadre d’un contrat de pôle comme prévu dans le schéma initial de 2000. Pourtant, un projet multimodal permettrait de qualifier ce quartier et de proposer une nouvelle offre de déplacement alternatif.
Pour finir, au sujet du projet d’aménagement de ‘liaison douce’ de la gare vers le bourg, nous souhaitons d’une part, que cette nouvelle liaison tienne compte des nouvelles technologies en matière d’éclairage public moins gourmande en énergie et d’autre part que la qualité du revêtement choisi limite l’impact des effets négatifs de l’imperméabilisation des sols.

Conseil municipal du 12 février 2009

Comme chaque année, le vote du budget constitue un acte important dans la vie municipale.
Grace une gestion rigoureuse, et une progression contenue de nos dépenses courantes, nous sommes en mesure d’inscrire au budget prévisionnel prés de 8,7 M€ en dépenses dites d’investissement en augmentation de plus de 6,5%
Néanmoins, dans cette période de tourmente financière et économique, les collectivités doivent faire face à une grande insécurité financière. Nous constatons le grignotage continu des dotations de l’Etat (DGF), estimé pour Mitry Mory, à plus de 600 000€ sur 5 ans !
D’autre part, contre l’avis général des élus locaux, le Président Nicolas Sarkozy a décidé de mettre à mal l’autonomie financière des communes en annonçant la suppression de la taxe professionnelle qui représente pour notre ville, 54% de la fiscalité directe.
En revanche, il n’hésite pas à jouer à l’apprenti pompier à coup de milliards d’€ au secours d’acteurs économiques qui ont joué avec le feu. Tout le monde savait mais aucun ne voulait voir ..
Concernant le chantier d’insertion, nous approuvons pleinement cette initiative. Il s’agit, d’une part, d’un projet permettant à des personnes au bord du chemin de retrouver une certaine dignité et d’autre part de permettre à des Mytriens de redécouvrir la passion d’entretenir une parcelle de terre. Nous soutiendrons d’autres projets de cette nature comme par exemple, l’aménagement du bois des Acacias ou encore des chemins ruraux.

conseil municipal du 15 janvier 2009

L’opposition municipale nous reproche à maintes reprises nos remarques sur la politique nationale, et nos positions ou déclarations prises sur des questions nationales ou internationales. On nous oppose qu’il faut uniquement s’attacher aux problèmes locaux, rien que locaux.

Aujourd’hui encore, dans le cadre des orientations budgétaires, on nous reproche d’exposer le contexte global avec la prise en compte de la crise financière et des conséquences sur le budget communal. Or ici plus que jamais, une bonne gouvernance locale est notamment conditionnée par une prévision objective du contexte économique et social, afin d’élaborer au plus juste le budget prévisionnel de la ville, tant en dépenses qu’en recettes. Notre commune n’est pas une république autonome, frappant monnaie et administrant selon le fait du prince, mais une collectivité chargée de missions difficiles pour maintenir les grands équilibres sociaux, économiques et environnementaux.

Concernant la part des investissements de 2009 à Mitry-Mory qui se montent à plus de 8,5 millions €, elle ne peut pas être qualifiée de ‘morose’ mais au contraire de dynamique au regard de la taille de la commune. L’opposition municipale ne peut aussi dire que le volet économique et emploi est absent des orientations budgétaires 2009, lorsque l’on sait que l’investissement est un des moteurs de la croissance et donc générateur d’emplois.

Enfin, nous soulignons que la part prévue consacrée aux bâtiments communaux dont l’église avec 300 000 € ou encore la fin des travaux de l’école Jean de la fontaine, se distingue particulièrement cette année.
Bonne année 2009
pour une socièté Equitable, Ecologique et Durable

Conseil municipal du 18 décembre 2008

Comme chaque année, plusieurs rapports intéressant certains services publics nous sont présentés ; celui de la ville relatif à l’élimination des déchets et ceux de certains délégataires de services publics locaux.
Concernant celui de la ville, nous pouvons nous féliciter de voir une baisse des déchets incinérés et du succès de la collecte des déchets verts.
Néanmoins, il reste des efforts à poursuivre en direction de la collecte sélective en provenance de l’habitat vertical ; un travail doit être entrepris avec les bailleurs privés et publics sur la mise à disposition des bacs ‘bleus’.
Pour les déchets produits par la commune et par les établissements scolaires au quotidien et lors des manifestations, une démarche appuyée et soutenue doit être entreprise pour un meilleur tri.
Ces quelques axes de progrès permettront d’augmenter la part valorisé ‘matière’ de déchets et de mener des actions de réduction à la ’source’.

Concernant le SMITOM, depuis sa création, ce syndicat a du faire face à des problèmes techniques, financiers, de gouvernance, et de contraintes environnementales fortes. Néanmoins, le rapport présenté n’est toujours pas à la hauteur des exigences et des enjeux, les questions récurrentes sur les dysfonctionnements techniques, la valorisation des déchets électriques/électroniques et des fluides frigorigènes, la valorisation financière des produits issus du compostage, ou encore sur l’utilisation de l’unité d’incinération par des tiers ne sont pas exposés. De même, les quelques chiffres avancés ne permettent pas d’apprécier la santé financière du syndicat.
Ce rapport doit évoluer sous la forme d’un document simple avec de vrais indicateurs de performance technique et financier. Pour finir, le rapport de Véolia concernant la station d’épuration communale n’apporte pas tous les éléments significatifs permettant d’évaluer le niveau d’efficacité de l’équipement.