conseil municipal du 24 septembre 2009

Les opérations de logements locatifs constituent des opérations lourdes pour la collectivité.
En effet, l’aménagement d’un quartier demeure toujours un exercice délicat, il s’agit de répondre aux besoins de logements à un cout de construction acceptable pour que les loyers s’établissent à un niveau supportable par les occupants. Il s’agit également de veiller à l’accompagnement de l’apport des nouvelles populations ; écoles, restauration scolaire, transports, services publics..
Pour financer ces opérations, les bailleurs publics font appel aux banques à des taux du marché de l’argent.
Aujourd’hui, le système bancaire doit son salut grâce à l’intervention des Etats et nos établissements financiers retrouvent leur bénéfice. Mais malgré tous les excès, ils ne s’engagent pas pour autant dans un cercle plus vertueux.
Pour couvrir leurs prêts, ils continuent à exiger une garantie de la collectivité alors que les fonds sont déjà garantis par l’Etat. Ces banques ne prennent donc aucun risque et font payer fort cher leur service. Nous pensons donc que cette pratique doit cesser au profit d’un service public de financement pour les investissements publics des collectivités.
Toujours en matière économique, la commission Stiglitz mise en place par le Président Sarkozy remet en cause l’indicateur ‘PIB’ produit intérieur brut des 30 glorieuses pour le remplacer par le ‘BNB’ le bonheur national brut. Cette nouvelle approche permet de prendre en compte la santé sociale et l’empreinte écologique de notre économie. En revanche, la transformation de la Poste en société anonyme avec les critères de marge et profitabilité n’entrent pas dans cette nouvelle philosophie. Nous pouvons craindre à terme le démantèlement du réseau qui a pourtant le mérite d’assurer un service public sur tout le territoire et un lien social fort.

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