Conseil municipal du 31 janvier 2013


Le débat sur les orientations budgétaires d’une ville, revêt un caractère important. Le document permettant le débat, dresse l’état de l’environnement économique et social, et expose le programme municipal de l’année. Nous devons évoluer dans un contexte changeant, qui oblige les collectivités à participer au redressement des comptes de l’Etat. La ville bien que particulièrement touchée ; ticket modérateur, baisse des dotations, suppression de la taxe professionnelle, participation aux fonds de péréquation, transferts de charge affiche un bilan financier positif, avec de bonnes capacités d’autofinancement et de désendettement, une épargne conséquente, une gestion saine avec des dépenses maitrisées. Tout cela, sans réduire les services rendus aux mitryens : soutien aux associations, action sociale, sport, loisirs et culture. Parmi les projets, 2013 verra la rénovation originale de l’école E.Zola, l’émergence du contrat de pole de la gare de Mitry le Neuf ou encore la salle festive. Nous approuvons ici les grandes orientations, nous regrettons toutefois le retard pris dans l’élaboration de l’agenda 21. Concernant l’assainissement, nous sommes confrontés à devoir réaliser un programme de travaux irréaliste au regard de nos ressources qui proviennent essentiellement de la redevance adossée à la consommation d’eau en baisse régulière depuis quelques années. De plus, en raison d’une ponction scandaleuse de l’Etat au détour des lois de finances précédentes, l’agence de bassin nous doit plus de 100000€ de subvention.
Sur la motion relative à la ligne dite rouge dans le cadre du Grand Paris Express en 2025, nous sommes très réservés. Encore une fois les sorciers de l’emploi nous font croire que «croissance égal emploi». On nous présente des empilements de chiffres souvent surestimés, qui ne prennent en compte ni les emplois déplacés, ni ceux supprimés. Cette course effrénée ne fait que creuser les écarts, en reposant sur la quantité, sans se soucier de la qualité sur du court terme. Par ailleurs, on n'évoque pas la notion de transition écologique, un aéroport ne plus être considéré comme un vecteur d'avenir. Cette ligne rouge, sans enjeu majeur pour notre ville, ne doit pas nous démobiliser pour exiger l’amélioration des transports existants : RER B, réseaux de bus reliant entre elles les zones d’habitat, d’activités, d’études et de loisirs et pas seulement des zone d’activités entre elles, sans avoir recours systématiquement à la voiture.

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