En raison de
l’accroissement projeté du trafic aérien, et de la saturation des installations
à moyen terme, ADP ambitionne d’aménager 167 hectares pour édifier nouveau
terminal dénommé T4 en passant par la destruction du T3 afin
d'accueillir 110 millions de passagers. Un des arguments majeur consiste à
mettre en avant 50000 emplois espérés mais bien sûr pas avant en 2037. Ce
chiffre important est pourtant largement contesté, on peut s’attendre dans le
meilleur des cas, de 20 à 30000. Sur le plan environnemental, le dossier
n’évoque pas la hausse des émissions à l’air évaluée par l’autorité
environnementale dans son avis du 16/01/19, à 30 % pour les oxydes d’azote et
de 11 % pour les particules. En outre, l’imperméabilisation importante génèrera
un nouveau flux d’eaux pluviales, aujourd’hui encore non maitrisé. Nous
considérons qu’ADP, encore operateur public, à l’heure du changement
climatique, de la perte de la biodiversité et la fin annoncée du pétrole doit
engager un modèle de transport pour une société post carbonée et non
accompagner une fuite en avant.
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