Conseil municipal du 25 juin 2015

« Zéro phyto pour les collectivités fin 2016» ! C’est l’aboutissement d’un long travail participatif pour Joël Labbé, Sénateur «écologiste » du Morbihan et initiateur de la loi visant à mieux encadrer l’utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire national. La décision de la ministre Ségolène Royal de réduire le délai d’application de la loi Labbé de 2020 à fin 2016 pour les collectivités est pour tous ceux qui ont contribué à l’écrire un signe fort. L’impact des pesticides sur la santé humaine et l’environnement, la dangerosité des produits utilisés aussi bien pour la santé que pour la biodiversité, justifie pleinement cette loi. Grâce à une gestion sans phytosanitaires, des variétés de plantes et d’insectes réapparaissent, l’eau est protégée et la santé des agents municipaux et des citoyens n’est pas menacée.
Notre ville s’est inscrite dans cette démarche « Zéro phytos » depuis 2012 et même si à ce jour l’objectif n’est pas atteint, des progrès tangibles ont été réalisés par les services en charge de la voirie et des espaces verts. Ainsi, nos voiries ne sont encore traitées qu’à 23% au Bourg et aux Acacias et à 33% à Mitry-le-Neuf. Nous sommes conscients que l’initiation d’une nouvelle démarche ne se fait pas sans à-coups. Pour répondre à l’objectif, nous devons nous doter de deux brosseuses, éligibles aux subventionnements Toutefois, ne plus utiliser de phytosanitaires nécessite de repenser l’aménagement et le mode de gestion de nos espaces. L’objet du deuxième volet de notre stratégie réside par la mise en œuvre d’un nouveau plan de gestion de nos espaces publics, incluant une gestion différenciée des tontes et un désherbage mécanique, ou encore le fauchage tardif.
La réussite de notre plan de maitrise de la végétation ne se fera pas sans la participation de la population, sensible à la préservation de son cadre de vie. Cette démarche en étroite collaboration avec les habitants instaurera une réelle dynamique qui permettra d’ajuster lesn interventions des agents municipaux en fonction des attentes des riverains. Cela passera par de la sensibilisation et de la pédagogie, car bon nombre de nos concitoyens ignorent que ce que l’on dénomme « mauvaises herbes » peuvent aussi être des nids de biodiversité. Si nous voulons que notre environnement soit préservé et que nos descendants ne pâtissent pas de nos errements, alors que cette loi soit respectée. Cela fait partie de nos engagements de campagne et nous nous y tiendrons.

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