Enquete parcellaire CDG express

Sur le projet lui même :
Alors que l’offre ferroviaire souffre d’une mauvaise qualité de service, l’Etat n’hésite pas à investir près de 2 milliards d’euros d’argent public dans un projet privé pour des intérêts particuliers.SNCF réseau déjà lourdement endette se voit contraint d’assurer le portage financier.
Depuis 1974 la ligne B dessert déjà les aérogares avec un accès direct au centre de Paris alors que ce projet prend son origine à la Gare de l’Est, loin des centres d’affaires ou touristiques.

L'enquête publique:
La notice explicative tente de manière très succincte d’exposer les motivations du projet. Nous contestons ici le manque de transparence avec notamment  l’absence au dossier soumis à l’enquête, du dossier de déclaration d’utilité publique.
Ni le public, ni les expropriés n’ont connaissance de l’interêt que revêt ce projet, ni du montage financier ni de son impact. Cela est contraire au principe de L 123 du code l’environnement prescrivant les règles de participation du public et le droit d’accès aux informations sur un projet ayant une incidence sur l’environnement.

L’impact foncier :
Les 25 hectares nécessaires vont à nouveau fragiliser l’exploitation agricole fortement sollicitée en Île de France alors que la charte agricole fixe pour ambition de garantir la pérennité de l’agriculture.
Les chemins longeant la voie ferrée se voient supprimés sans compensation alors que ces chemins sont utilisés par les agriculteurs et riverains. Nous demandons le rétablissement de ces chemins.
Entre l’embranchement sur la ligne B/K et la ligne LGV, le projet engendre un triangle foncier inaccessible, on ignore le devenir de cette enclave.

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