Toutefois, cet exercice relève presque de l’impossible !
Il faut répondre aux exigences réglementaires du code l'urbanisme, du code de l’environnement,
aux portés à connaissance de l’Etat, aux besoins de logement mais aussi entendre
les aspirations des habitants, parfois contradictoires. Il s'agit aussi de lutter
contre les pressions de grands acteurs économiques comme ADP, contre les grands
propriétaires fonciers ou encore les intérêts particuliers.
Au regard de tous ces attendus, le projet présenté nous apparaît
répondre globalement au dessein d’un territoire équilibre et durable.
Sur la forme, les nombreux ateliers, réunions, et débats
publics organisés ont permis la libération de la parole de tous et ainsi
coconstruire ce document.
Sur le fond, au plan de zonage, on peut souligner que la
surface ouverte à l’expansion urbaine demeure bien mesurée avec des ajustements
cohérents comme l’entrée du bourg. Nous apprécions les espaces classés en zone
Naturel qui contribuent au concept de la nature en ville avec notamment le bois
des frênes, le parc du nid, le bois de croult cul ou encore la zone boisée en
tampon à la zone aéroportuaire. Le patrimoine bâti n’est pas oublié grâce à
l’inscription de bâtiments inscrits témoignant le passé rural.
Au niveau du règlement, nous approuvons le point en faveur
de la transaction énergétique ; tout équipement permettant la récupération
d’énergie pour toute construction est encouragé. S’agissant de la limitation de
la présence de véhicules sur le domaine public,
2 places de stationnement sur chaque parcelle sont exigés même si cela
sera difficile à faire respecter.Pour faciliter les déplacements en alternative à la voiture, des places de stationnement pour le vélo sont également prescrites en zone UA.
Toutefois sans changer l’économie générale du projet, nous
émettons quelques commentaires :
des bandes en zone N inscrites en lisière apparaissent à nos
yeux trop limités, la bande N au nord pourrait être classée "EBC" pour marquer
cette zone bordant l'aéroport.L’artificialisation et l’imperméabilisation des sols sont des points toujours sensibles susceptibles de provoquer des désordres importants. C’est pourquoi, nous pensons que le taux de 30% minimum de surface de pleine terre indique aux articles UA 13 ou UB 13 n’est pas de nature à limiter les impacts, nous proposons de porter ce taux a 40%.
Nos cantons renferment de nombreuses décharges de toute nature, nous estimons que les interdictions mentionnées aux sections 1 de chaque zonage ne sont pas suffisantes pour interdire les remblais dits paysagers.
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