Conseil municipal du 18 decembre 2014

Rapport d'activité SIRESCO
Nous sommes dans l’ensemble satisfaits du service rendu par le SIRESCO. Nous sommes convaincus de l’utilité de mutualisation des moyens pour répondre de manière satisfaisante et économique aux besoins des restaurants scolaires ou municipaux. Le SIRESCO fournit des repas équilibrés aux élèves de nos écoles et nous saluons les efforts louables de notre syndicat  qui a introduit dans ses menus des produits "bio" cuisinés dont la part est passée de 9% en 2012 à 12% en 2013, avec l'objectif d'atteindre 15% en 2014. Comme chacun sait, manger bio c’est bon pour l’environnement, c’est garantir la qualité et la diversité, c’est favoriser l’économie locale, c’est bon pour la santé et c’est économiquement possible et responsable. Si l’objectif de 2014 est atteint, nous encourageons le SIRESCO à persévérer et pourquoi pas dès 2015, atteindre les 25% de produits bio issus de circuits courts comme à Lons Le Saunier et sa circonscription. Introduire des produits issus de l’agriculture biologique représente en moyenne un surcoût d’environ 23%, mais il est possible de le réduire en limitant le gaspillage, en engageant des partenariats étroits avec les fournisseurs ou encore en groupant les achats.

La Géothermie
Notre secteur  se situe dans la zone des aquifères continus profonds avec des ressources prouvées ou probables de plus de 70°C. Cette source d'énergie qui n'émet pas de gaz à effet de serre et qui se renouvelle rapidement, pourrait alimenter en chaleur des bâtiments tertiaires et d'habitat collectif.
Voilà une réserve d'énergie et de chaleur, qui pour peu que l'on sache l'exploiter est disponible 24h/24, quasi inépuisable (car réapprovisionnée en permanence), et qui ne dépend ni du climat ni des saisons, ni du jour ni de la nuit.
Les installations géothermiques « très basse énergie » peuvent fonctionner sur tout le territoire français, qui bénéficie d’un climat tempéré. Le potentiel en matière de géothermie « basse » et « moyenne énergie », lui, se concentre principalement en Ile-de-France et en Aquitaine et en 2009, en France cela ne représentait qu'un peu plus de 1% de la production d'énergie provenant des énergies renouvelables. Certes, les installations de géothermie, sont encore coûteuses, notamment à cause des coûts liés aux travaux de forage. Certaines d’entre elles (installations « très basse énergie » horizontales pour les particuliers) nécessitent également de l’espace.

Nous pensons que cette source d’énergie doit etre étudiée pour les nouvelles zones d’ouverture à l’urbanisation.

Conseil municipal du 20 novembre 2014-Paris Metropole et intercommunalité

Le 13 octobre dernier, un comité interministériel a fixé les axes de réalisation du grand Paris.
Il ressort 4 volets prioritaires:

-   Les transports, le calendrier initialement prévu est accéléré pour desservir notamment Roissy au Nord et le plateau de Saclay au Sud

-   Le logement pour atteindre l’objectif de 70000 logements/an avec à l’appui  l’agence foncière de la région parisienne rebaptisée ‘grand Paris aménagement’,

-   Le développement économique, bien entendu au nom de la croissance et de l’emploi, on trouve pour notre secteur, les projets Europacity, Eurodisney phase 4, Villages nature et la plate forme aéroportuaire.

-    La gouvernance, naissance au 1er janvier 2016 de la MGP, le fruit d’une réforme engagée depuis maintenant quelques années. Mais on évoque aussi ‘de concertation’ pour les intercommunalités de la grande couronne ; redécoupage présenté le 28 aout par le préfet de région.
Une nouvelle étape pour l’été 2015 nous donnera le cap au sujet des enjeux sociaux, culturels, sportifs et de transition énergétique. Bien dommage de reléguer ces points à une échéance aussi lointaine !!!

Dans le détail:
1 - le volet mobilité, l’Etat affirme la volonté de moderniser et de développer le système de transport en ile de France avec la construction de 200kms de voie et la modernisation du réseau existant. Ce projet nous est avancé comme un enjeu de développement durable et de santé publique grâce au report modal vers les transports collectifs. Pour cela, le financement sera assuré par une recette complémentaire de 140M€ par an à la région IdFrance.
Belle ambition !, toutefois, dans ce « grand Paris des transports en marche », on peut noter pour notre secteur la modernisation du RER B qui ne satisfait pas les voyageurs des zones 4 et 5 ; avec un allongement du temps de parcours, trop souvent chaotique dans des voitures de plus de 30 ans !
On retrouve CDG express, pour 2023, dans les cartons depuis plus de 15 ans : projet privé inutile qui a traversé bien des gouvernements et motivé des arrangements législatifs sous M. Perben ministre des transports. Il se révèle aussi bien aidé par des fonds publics pour favoriser une catégorie de voyageurs. Il ne contentera personne, ni le client, ni le voyageur du RER, ni le riverain, ni le contribuable.
 
On apprend ici que 40 millions de tonnes de déchets de chantiers seront à évacués sans préciser les points finaux de stockage. Notre coin de Seine et Marne accueille déjà de nombreuses décharges de toute catégorie, allons nous voir encore disparaitre des terres agricoles au profit de nouvelles collines de déchets comme à Annet, à Moussy ou encore à Villeparisis

 
2- Le plan pour l’aménagement et le logement fixe l’objectif de construction de 70000 logements/an. Objectif louable, mais il faut prendre garde à bien mesurer les conséquences sur les équipements publics nécessaires portés par les collectivités locales, à considérer les conditions d’accès aux zones d’emplois, aux transports collectifs, ou encore aux établissements de santé.
A notre porte, le projet ‘terre d’avenir’ sur Sevran s’inscrit dans ce plan. 
Pour cela on promet aux maires bâtisseurs une aide à déterminer dans le cadre de la loi de finance 2015…….On oublie de dire qu’en même temps, on ampute le bloc communal de 11 Mds€ sur 3 ans dont 2M€ en 2015, (1,5md€ en 2014).

3- Le développement économique. On retrouve ici, les slogans ‘placer le grand Paris au service de la croissance et de l’emploi, en élément moteur de l’économie nationale.
Sous ce précepte, il est vanté les contrats de développement territorial et les grand projets que nous qualifions d’inutiles comme Villages Nature, Europa City ou encore Disney 4.

L’objectif est double :
-       faire de Paris une capitale économique mondiale en bâtissant un écosystèmeincubateur de l’économie du futur et en renforçant son attractivité et son rayonnement à l’international.
-       Assurer un développement économique équilibré sur son territoire en faveur de ses populations
Nous ne pouvons pas nous inscrire dans ces objectifs. Ils reposent toujours sur la même pensée de l’expansion sans fin, de la compétitivité acharnée et de matérialisation à outrance de l’individu.

4- La gouvernance. Il s’agit de parvenir à une nouvelle gouvernance du grand Paris pour porter cette ambition. 
Le Schéma régional coopération intercommunal doit être arrêté avant le 28 fevrier 2015. Dans ce cadre, les regroupements proposés sont motivés pour ‘trouver toute sa place auprès de la future métropole. C’est pourquoi aujourd’hui le coup de ciseau arbitraire sans aucune cohérence, sans aucune analyse socio économique, sans projet de territoire vient déchirer la toute jeune intercommunalité construite dans la souffrance. On trouve une entité tournée sur Roissy mais amputée de Tremblay et de Villepinte. A coté, les villages totalisant 20000 habitants se retrouvent serrés entre les bassins de Roissy, de Meaux et de Chelles (qui souhaite intégrer la MGP)….situation ubuesque !
A notre sens l’objectif est ici de créer des satellites de grande couronne au service de la métropole ; des machines au service de la machine, peu importe les aspirations de l’habitant, peu importe les projets des élus locaux.
On ne peut pas accepter de lire que ce schéma est en cours de concertation alors que nous avons découvert le projet en août dernier et qu’il n’est pas proposé d’autres scénarii.
L’ambition ici déclarée pour une région capitale plus forte et plus solidaire bâtie sur des conceptions convenues sans aucune prise en compte de l’Homme et de  l’Environnement ne correspond pas à notre vision de société.
Nous attendions une réforme en faveur de la transition écologique, en repensant nos villes et son système de gouvernance pour une société post carbone, plus économe en énergie mais aussi économe d’espaces.
Nous souhaitions une intercommunalité construite en concertation  avec les populations concernées et non pas imposée, basée sur la solidarité et le vivre ensemble, dotée de services publics de qualité en direction de la santé, la culture, la petite enfance, la gestion de l’eau et des déchets.
Nous militons pour une organisation au service de l’Homme et non l’Homme au service d’une organisation contraignante.
Enfin, nous dénonçons les projets inutiles promus au non de la croissance et de l’emploi.

Le 10 mars 2011, nous intitulions notre intervention pour une Intercommunalité de projet, de raison ou de gestion ?
 
Ce regroupement forcé n’est tourné vers aucun projet, ne répond pas à la raison et n’apporte rien à la gestion du service public.

Oui, pour une coopération intercommunale au service des habitants
Oui, pour des compétences homogènes sur un bassin de vie,

Oui, pour une solidarité des territoires
Oui, pour une gouvernance équitable
Oui, pour une puissance publique locale partenaire du pouvoir économique,
 
C’est donc avec raison et en toute lucidité que nous voterons pour la délibération proposée.

 

La mort de Remi Fraisse-octobre 2014

La non-violence est une arme puissante et juste, qui tranche sans blesser et ennoblit l’homme qui la manie. C’est une épée qui guérit." Martin Luther King

C’est du moins ce que croyait Rémi Fraisse, ce jeune étudiant en Botanique,  protecteur de la nature, qui menait une étude sur la renoncule à feuilles ophioglosse. En manifestant contre le Barrage du Testet dans la forêt de Sivens dans le Tarn, il n’a fait que rejoindre cette population déterminée à s’opposer à un des innombrables projets inutiles et « bétonnants » dont la France a le secret : Autoroutes, aéroports, lignes LGV, stades de foot, incinérateurs, centrales nucléaires, lignes à très haute tension,..., de Notre-Dame des Landes à Bure en passant par Flamanville,  Creys-Malville, les « Mille vaches » en Picardie, …, avec plus près de nous les projets du CDG Express, du Triangle de Gonesse et d’exploitation d’hydrocarbures de schiste en pays fertois !  Ainsi prolifèrent des grands projets, 25 au niveau du pays de Roissy-CDG, auxquels les sorciers de la croissance attribuent la vertu de créer de l'emploi, du pouvoir d'achat et... de la croissance, en faisant abstraction de la finitude de notre planète, au mépris du vivre ensemble et du respect de la nature !
 
Au devant de défis environnementaux majeurs, les écologistes sont inquiets des tournures que prennent les alertes populaires et pacifiques, de plus en plus gangrénées par des ultras violents et sans loi qui ne rendent pas service à notre cause. Les lanceurs d’alerte comme ceux de Sivens dérangent un ordre établi dont le seul crédo reste le profit immédiat, sans se soucier de l’avenir de nos enfants. C’est malheureusement ce courant qui prédomine et qui fait miroiter on ne sait quel avenir à des populations déboussolées et accablées par le chômage. Pour honorer la mémoire de Rémi, il faudrait  que l’on puisse donner une chance à nos enfants de voir encore fleurir des renoncules à feuilles ophioglosse, plante de milieux humides, dont le principal ennemi reste l’urbanisation outrancière. Pour que la mort de Rémi ne soit pas vaine, notre pays doit engager une véritable transition écologique où tout citoyen devra  être acteur et non pas détracteur.

Conseil municipal du 02 octobre - la ZAC de Maurepas


L’opération Corbrion et maintenant le projet Maurepas contribuent à donner une nouvelle identité au bourg et répondre au besoin de logement.
Toutefois, cette mutation urbaine doit répondre au nouveau modèle urbain avec notamment un habitat à énergie positive. Ce projet doit être l’occasion de chercher de nouveaux modes de production de chaleur ; chauffes eau solaire, réseau collectif de chauffage par biomasse ou géothermie.
Bien entendu la gestion des déchets doit être facilitée, on peut imaginer ici un espace de compostage des déchets fermentescibles ou encore un poulailler collectif.
L’offre de mobilité en alternative à la voiture particulière doit être particulièrement réfléchie car les gares sont relativement éloignées et la liaison douce vers Mitry le Neuf ne permet pas de se déplacer en sécurité.
La biodiversité ne doit être oubliée car la nature peut aussi s’entendre en ville.
Un quartier de cette taille doit pouvoir accueillir une école primaire de qualité et également des commerces et des services publics et marchands de proximité.
 

Conseil municipal du 02 octobre - le plan local d'urbanisme


Nous devons à nouveau remettre sur le métier la révision de notre document d’urbanisme rendu caduc, au nom d’intérêts particuliers peu compréhensibles. Nous pensons que les documents d’aménagements et d’urbanismes doivent s’élaborer sous le concept de la transition écologique; il s’agit de transformer nos sociétés de consommation vers un modèle plus vertueux pour notre environnement, et plus équitable. Sur le plan local, nous pouvons y contribuer de multiples façons, en créant les conditions pour maitriser la qualité du bâti public et privé plus économe en énergie et en facilitant la production locale d’énergie renouvelable. Il s’agit aussi de développer la mobilité douce pour les habitants et les salariés, et d’encourager l’économie circulaire, économe en matière première et en production de déchets. Enfin, la vie humaine et la biodiversité peuvent être conjuguées en limitant l’artificialisation des sols, en qualifiant nos parcs et jardins, ou encore en protégeant plus efficacement nos espaces naturels. Nous espérons que notre PLU répondra davantage à notre vision de projet de société. 

Conseil Municipal du 29 juin 2014-Les nuisances aéroportuaires

Nous sommes convaincus de l'utilité des plans de gêne sonores (PGS) et des plans d'exposition au bruit (PEB) institués autour des aéroports.
Le PGS proposé ici ne doit pas nous empêcher d'indiquer qu'il est difficile de supporter des contraintes dues pour partie à une activité pour le plaisir de personnes fortunées!
Par ailleurs, le transport aérien bénéficie de largesses fiscales et n'est pas concerné par les restrictions prises  dans le cadre du plan de protection de l'atmosphère. On peut voir dans l'arrêté inter préfectoral relatif à la procédure d'information et d'alerte en cas d'épisode de pollution en région d'Ile de France en cours de révision que les émetteurs industriels, les transporteurs routiers et les particuliers sont soumis à des recommandations et interdictions alors que le transport aérien ne fait l'objet que 'd'attention particulière pour les phases de roulage'.
Bon nombre d'experts ont signalé l'impact nuisant de l'aéroport du Bourget:
- il touche plus d'un million de riverains,
- du point de vue du bruit, les avions doivent raser les habitations pour ne pas interférer avec les mouvements de Roissy CdG,
- le cône de bruit a été institué récemment après avoir laissé l'urbanisation s'installer,
- l'emport moyen de chaque vol s'élève à 2 passagers/avion; véritable gaspillage de moyens et d'énergie,
- les dispositions fiscales trop avantageuses en faveur du kérosène.

Enfin, il apparait grotesque d'organiser une conférence internationale dite 'Paris Climat 2015 au Bourget. Pourquoi ne pas faire plutôt une conférence 'La France et le bétonnage' à Notre-Dame des Landes? Pourtant, cet évènement est présenté par certains élus comme important tant par son ampleur que par ses enjeux de lutte contre les dérèglements climatiques et comme une formidable vitrine pour la Seine St Denis.

Vernissage de l'exposition de peintures au centre culturel Maurice Du bus

Le jeudi 15 mai Christiane Auvinet et Farid Djabali se sont rendus au centre culturel pour assister au vernissage de l’exposition de peintures de Claude Dalbègue, Elisabeth Guidecoq, Liliane Roussel et Jean-Claude Lorieux. 
Ils ont pu échanger avec les artistes sur leurs œuvres et affirmer que pour les écologistes, la culture et son expression sous diverses formes, occupe une place privilégiée.