Conseil Municipal du 28 novembre 2017


Notre ville apporte son soutien au projet « Mot’eau pompe » de la section lutte de l’USJM qui a pour objectif de venir en aide aux agriculteurs burkinabés de Loumbila. Selon la déclaration des Nations unies de juillet 2010 « l’eau est un droit fondamental, essentiel au plein exercice du droit à la vie et de tous les droits de l’homme », mais c’est loin d’être le cas en Afrique. Le Burkina Faso ne dispose que d’un seul cours d’eau permanent. L’accès à cette ressource et sa  distribution présentent un cout élevé pour un pays parmi les dix les moins développés du monde, avec un indice de développement humain de 0,402 en 2015. En Afrique, avec l’accroissement démographique, l’eau est au centre d’enjeux stratégiques qui doivent à la fois répondre à des questions sociales, économiques, environnementales et politiques. Ainsi, à travers cette opération avec une ville africaine dont nous célébrerons les vingt ans de jumelage en 2018, Mitry-Mory affiche son engagement pour l’égalité d’accès aux ressources en eau et au développement de l’activité agricole.

Conseil Municipal du 10 octobre 2017

Hélas, une nouvelle fois encore, notre ville a manifesté sa solidarité avec ceux qui subissent les aléas climatiques. Inondations, ouragans,.., deviennent de plus en plus fréquents et malheureusement à chaque épisode les populations demeurent impuissantes. Force est de constater que les pouvoirs publics et les trusts industriels n’ont pas le courage d’accompagner le changement de modèle de développement et de consommation. L’espoir suscité par la COP21 s’essouffle. Nous ne voyons pas poindre d’horizon post-carbone, les sols continuent d’être imperméabilisés, l’agriculture productiviste consommatrice de pesticides perdure au détriment de la santé de ceux qui la pratique et ceux qui la consomme. La puissance des lobbies et des promoteurs sans scrupules semble encore l’emporter. Pourtant des voix de la société civile s’élèvent pour alerter en s’appuyant sur des bases scientifiques, que nous assistons à un véritable ECOCIDE. Certains vont même jusqu’à ester en justice des groupes industriels et des états, mais force est de constater que le chemin pour retrouver l’équilibre de la nature est encore long et semé d’embûches. Face à cet ensemble de constats alarmistes, nous voulons conserver un certain optimisme. Ainsi, nous louons les initiatives et les actions prises localement par des collectivités et des associations en France, mais aussi dans le monde : agriculture raisonnée, circuits courts de consommation, gestion de l’eau, diminution des déchets, déplacements doux,... Ainsi, à Mitry-Mory, la municipalité a fait des choix ambitieux tels la préservation d’espaces naturels, la gestion différenciée des espaces verts pour protéger la biodiversité et instaurer le zéro phyto imposé par la loi, introduire plus de bio dans ses cantines,…Le bilan de mi-mandat sera l’occasion de démontrer les avancées réalisées

Conseil Municipal du 27 juin 2017

La convention de « soutien régional à la gestion des déchets » dans le cadre de la lutte contre les dépôts sauvages, avec l’attribution d’une subvention de 30.000€ à notre ville est louable et bienvenue. Sur le sujet des déchets, la mobilisation des élus locaux et des associations n’a jamais cessé, jusqu’à organiser des opérations de nettoyage pour alerter les autorités compétentes. Afin de continuer de proposer un cadre de vie agréable à ses administrés, notre ville supporte des coûts d’enlèvements et de communication conséquents. Ainsi, cette convention s’inscrit dans la continuité d’un plan d’action engagé par la ville avec pour objectif l’installation d’un cercle vertueux autour de la gestion de ces dépôts sauvages. Un dispositif de «ressourcerie-recyclerie» sur la partie Seine-et-Marnaise de l’agglomération doit pouvoir contribuer à lutter contre cette forme d’incivilité, à réduire la production de déchets et à créer des emplois

Conseil municipal du 28 mars 2017

Le budget primitif de notre collectivité présenté à cette séance du conseil municipal traduit les ambitions affichées par la majorité municipale pour réaliser le programme pour lequel elle a été élue en 2014. Malgré le contexte difficile et contraignant de la nouvelle organisation territoriale, la fiscalité demeure stable, juste et équitable. Nous sommes particulièrement satisfaits de ce budget car la transition écologique y occupe une place importante. On peut citer en matière d’investissements, la construction d’un ensemble festif et culturel  dans le respect des exigences environnementales, la requalification de trois écoles et la modernisation du parc des chaudières des bâtiments municipaux. La mise en conformité de l’accessibilité pour personnes à mobilité réduite n’est pas oubliée ni l’application du programme de renouvellement et de mutualisation de la flotte de véhicules. Enfin, nous saluons aussi à travers ce budget, le caractère volontariste de la municipalité pour l’amélioration du cadre de vie, qui se matérialise notamment par la mise en place d’une gestion différenciée des espaces publics ou encore l’enfouissement des réseaux électriques publics.

Conseil municipal du 28 fevrier 2017


Le débat d’orientation budgétaire s’appuie sur un document qui dresse la situation macro économique, les évolutions portées par la loi de finances et les conséquences des modifications du cadre législatif pour les collectivités territoriales. Il rappelle également le projet de la municipalité.

Mais encore une fois, malgré l'importance du sujet, l’opposition a brillé en balayant le document sous prétexte de sa complexité, surprenant lorsqu’on prétend aux destinées de la commune ! Tout au long de la séance, elle a tenu des propos contradictoires avec ceux tenus lors de conseils précédents, souvent sans lien avec les sujets abordés. Cette absence de hauteur de vue, et la posture perpétuelle de dénigrement ne contribuent pas au véritable débat politique, à croire que tout simplement qu’elle en est incapable.

Au final, tout le monde a pu constater le peu de contenu dans les propos et propositions d'une opposition sans projet et sans vision pour la ville. Heureusement que les interventions de la salle citoyenne, étaient là pour donner du sens au débat et au final permettre à la majorité d’avoir un retour pour ajuster les choix à venir dans l'intérêt des Mitryens.

Le gala de fin d'année et l'opposition municipale

Au conseil municipal du 13 décembre dernier, nous avons assisté au gala de fin d’année de l’opposition, mais quel mauvais spectacle !
Sous la lumière de la salle Jacques Prévert, l'acteur principal, et metteur en scène  a déclamé les récitations, mais que de mauvaises longues tirades et de répliques cacophoniques !
Au programme, une subvention à une association contre CDG express, pour s'y opposer, notre vedette vante les mérites du projet qui permet d’étanchéifier les voyageurs de l’aéroport et les 870000 voyageurs du quotidien; il qualifie même la gare du nord de cour des miracles.
Apres quelques mouvements de danse peu gracieux, puis les rictus, les hoquets et les hauts le cœur lorsqu’on évoque la SEMMY, arrive le point relatif au projet d’aménagement et de développement durable, point majeur pour la collectivité. Nous nous attendions à l’exposé d’un autre projet, et bien non…nous entendons un discours plus proche du borborygme que du dessein politique.
En corbeille, l'adoratrice malheureuse de l'opposition 'les républicains'  enregistre le petit phénoméne à l’aide de sa tablette posée sur la table pour immortaliser ce grand jour.
A coté, l'ex chef déchu de l'opposition fait peine à voir. Il applaudit la troupe mais assurément à contre cœur car il ne peut pas se fâcher avec l’enfant prodige au risque de perdre tout le cousinage.
On ne pouvait pas échapper au 3e larron en titre, habillé en père Noel qui a tenté de formuler quelques phrases mais en s’étouffant vite dans sa barbe.
En final, la prétendante en second, a prononcé courageusement 2 mots ‘police municipale!’, Il ne faut pas oublier le plus jeune des troubadours, fidèle figurant muet qui a souri visiblement ébloui par les propos de son mentor, jusqu’à 23h30.

Longue soirée donc...


Bonnes fêtes de fin d'année

Conseil municipal du 13 décembre 2016

Nous pouvons être satisfaits du rapport présenté par le SIRESCO et par le service rendu à la collectivité. Globalement, le SIRESCO a fait des efforts depuis 2009 pour introduire une part de bio dans ses menus pour atteindre 14.25 % en 2014. Rappelons-nous que nous souhaitions voir alors passer cette proportion à 25%’en 2015. Notre vœu s’est avéré pieu, puisque  nous constatons une stagnation à 14.36% de bio et nous aimerions bien en connaitre les raisons. Le site de Bobigny qui nous approvisionne, fait partie des quatre sites pilotes de « restauration responsable »en collaboration avec la Fondation Hulot. Quatre domaines servant de critères vont être abordés et devront constituer les critères d’amélioration permanente : l’engagement social et territorial, l’assiette responsable, les éco-gestes et le bien être. On apprend que la méthode part d’un état des lieux  sur les approvisionnements, le gaspillage et déchets, les locaux et le matériel, les éco-gestes, le bien être alimentaire,…

Nous soutenons pleinement cette  démarche entamée par le SIRESCO et nous souhaitons voir prochainement dans nos cantines émerger des initiatives sur le gaspillage alimentaire et les éco-gestes, accompagnés par le SIRESCO, qui y sert en moyenne 1438 repas scolaires par jour. L’ADEME dans un rapport récent sur le gaspillage alimentaire le situe entre 150 et 200 grammes par jour, soit entre 21 et 28 Tonnes par an, soit l’équivalent d’un budget situé entre 63.000 et 84.000 € par an, pour l’ensemble de nos cantines. Pour les éco-gestes on pourrait imaginer les élèves et le personnel sensibilisés à la démarche de tri des denrées organiques tout en installant des composteurs. A titre d’exemple, les restaurants scolaires de la Mairie du 2è arrondissement de Paris, valorisent 39 Tonnes de déchets organiques par an. Nous encourageons donc le SIRESCO à nous accompagner dans cette voie.

Du coté de l’assemblée nationale, le seuil de 20% d'aliments bio et locaux en restauration collective a été adopté définitivement par les députés. Nous pouvons désormais espérer que les repas servis en restauration collective publique soient composés d'au moins 20% d'aliments biologiques produits localement au plus tard en 2020 à comparer au moins de 4% de la nourriture servie aujourd’hui.