A Mitry-Mory, au même titre que
l’école, la culture, le cadre de vie, le vivre ensemble,…, la tranquillité, le
civisme et la sécurité occupent une place primordiale pour les habitants de
notre ville. Malgré une forte mobilisation des citoyens et des élus de la
majorité municipale, notre ville n’a pas été retenue pour bénéficier du
dispositif de « police du quotidien ». A nouveau, nous regrettons le
désengagement de l’État. Pour y pallier, les collectivités doivent répondre
sans moyens affectés au détriment des autres services. La stratégie de L’Etat consiste
à promouvoir la vidéo protection dont l’efficacité voire l’efficience demeure
bien relative. A contrario, la commune a préféré miser sur la prévention et
déployer une équipe d’ASVP, renforcée depuis 2014. Aujourd’hui, nous pensons que
le service mutualisé de police intercommunale proposée par la CARPF arrive à
point nommé et que la convention se veut ambitieuse pour répondre encore mieux aux attentes des mitryens en matière de tranquillité
publique. Ce dispositif devra apporter les réponses attendues et l’évaluation
de son efficacité en sera faite fin 2020.
Les interventions, déclarations et actions des élus ecologistes de Mitry Mory
Conseil municipal du 18 decembre 2018
Que de chemin parcouru par
l’écologie à Mitry-Mory ! Patience, conviction et pédagogie nous ont
guidées lors des mandats successifs au sein de la majorité municipale.
Aujourd’hui, notre bilan et celui de la ville sont encourageants ! L’intérêt
pour la préservation des milieux naturels et le cadre de vie à Mitry-Mory, figurant
dans le programme de la liste « Ensemble pour Mitry-Mory » en 2014, se
manifeste de plus en plus à travers les réalisations, les projets et
expérimentations lancés ces dernières années par la municipalité :
gratuité des transports quatre semaines par an, gestion différenciée des
espaces verts, éco-pâturage, réduction du gaspillage alimentaire dans les
cantines scolaire et municipale, et tri des déchets lors des manifestations de
la ville et dans les services, optimisation du parc de véhicules, pour les
habitats collectifs, les écoles,... Enfin, lors du dernier conseil municipal, un
mémoire a porté sur la réalisation d’un parcours pédagogique qui permettra aux promeneurs
d’apprécier les patrimoines historiques et naturels de la ville : église
et orgue classés, rucher, plaine agricole, maraîchage.
Bonne et heureuse année 2019.
Conseil munical du 13 novembre 2018
Une liaison
ferroviaire reliant la capitale à l’aéroport Roissy CDG 2eme aéroport européen
devrait nous réjouir. En effet, pour y
accéder les axes routiers sont saturés et la ligne B assure mal sa mission ;
enfin pourrions-nous dire ! On favorise le transport en commun au
lieu de construire encore des routes !
Sur le choix du tracé, à quoi sert de relier en terminus la gare de l’Est dont le plan de voies est déjà fortement sollicité pour assurer le service banlieue et grandes lignes et qui ne dessert pas de points d’attractions touristiques ou d’affaires ?
Malheureusement en
regardant de plus près, c’est la déception !
Sur le plan Social : comment accepter une liaison de
transport public sur des fonds publics à l’usage exclusif des passagers aériens
en rejetant les voyageurs du quotidien sur des rames de 40 ans.
Sur le
plan Economique :
peut-on admettre un projet de 2,5 milliards financés sur des fonds publics que
les acteurs privés considèrent non rentable. Il apparaît évident que l’équilibre
financier ne sera jamais atteint, tout comme celui d’Orlyval.
Rappelez-vous, ce
projet qui déjà à l’époque mobilisait une opposition qui lui préférait la prolongation de la ligne C du RER à
l'intérieur d'Orly et de Rungis, afin d'assurer la desserte de ces deux
plates-formes où travaillaient des dizaines de milliers d'employés. Tel ne fut
pas le choix du gouvernement.
Sur le plan environnemental : difficile de
valider la consommation de 25 hectares dont une partie restera en délaissé, de
subir l’augmentation du bruit avec un mur antibruit partiel ou encore de voir
des compensations écologiques en dehors du périmètre impacté.
Au point relatif à la
gestion des matériaux à évacuer, on ne connait pas les exutoires. Notre
territoire accueille déjà de nombreuses décharges de toutes sortes ;
l’étude devrait nous préciser les filières d’élimination.
Sur le choix du tracé, à quoi sert de relier en terminus la gare de l’Est dont le plan de voies est déjà fortement sollicité pour assurer le service banlieue et grandes lignes et qui ne dessert pas de points d’attractions touristiques ou d’affaires ?
Sur le plan
technique : est-ce sérieux de vouloir faire circuler sans conflit, ces
rames au quart d’heure avec des trains de Fret et de voyageurs ligne K ?
Par ailleurs on ne connait le futur opérateur.
Enfin nous dénonçons
les modalités de l’enquête publique. Les dispositions législatives dites
Bouchardeau ont pourtant pour objectif de favoriser la démocratie
participative. Ici les permanences des commissaires enquêteurs se réduisent à
quelques heures en journée en mairie, aucunes permanences en soirée proches des
lieux de vie. L’absence de réunions publiques pour un tel projet révèle la
volonté de l’État et des gouvernements successifs depuis 20 ans de passer outre
et d’en finir.
Mais pourquoi ?
Il s’agit de briller pour devenir le 1er aéroport européen, de
montrer que l’aéroport est relié à Paris par une liaison ferroviaire dédiée pour
6% des utilisateurs actuels du RER B, sans banlieusards et un gain de temps de
10 mn !
Pourtant, des
solutions existent : doublement du tunnel entre la gare du Nord et
Châtelet, moderniser le RER B et le boucler entre Roissy-CDG et Mitry-Mory,…Conseil municipal du 29 septembre 2018
Le PLU conditionne le
territoire communal pour son cadre de vie et son aménagement de l’espace. Le
document proposé reflète la qualité de la concertation et constitue un projet
répondant au dessein d’un territoire équilibré et durable. On peut souligner que
la surface ouverte à l’expansion urbaine demeure mesurée avec des ajustements
cohérents. Nous approuvons le point en faveur de la transition
énergétique et la construction d’équipements permettant la récupération
d’énergie est encouragée. La sauvegarde du patrimoine bâti n’est pas oubliée
grâce à l’inscription de bâtiments témoignant du passé rural. Sans remettre en
cause l’économie générale du projet, nous prenons acte de la non-prise en
compte de nos recommandations lors de la consultation. Ainsi, nous regrettons
que le classement des terres situées au nord du Bourg soient reclassées en zone
A (Agricole) en lieu et place d’une zone N (Naturelle). Pour nous, il apparaît
que ce classement, même s’il semble restrictif à certains égards, ne suffira
pas à acter notre demande de classement en EBC (Espace Boisé Classé), des
bosquets situés entre une zone urbanisée au sud et la zone aéroportuaire. Notre
demande de classement en Nf, avait pour mérite de répondre à la mise en place
de trames « vertes-bleues » en matière de biodiversité, mais aussi
comme une zone tampon permettant d’éviter les ruissellements et inondations en
cas d’épisodes pluvieux importants.
Conseil municipal du 26 juin 2018
Notre ville a émis un avis réservé à la demande de
renouvellement d’autorisation de rejet d’eaux pluviales par ADP. Le
gestionnaire de l’aéroport doit fournir plus de précisions sur les volumes
supplémentaires liés à l’imperméabilisation des 12.5 Ha et s’engage à réaliser
les travaux et aménagements nécessaires pour maîtriser la gestion des eaux de
pluie polluées et ainsi limiter l’impact sur les communes en aval.
Toujours sur ce sujet, le comité d’agglomération a décidé
de lever une nouvelle taxe dite ‘GEMAPI’ afin de financer la gestion des eaux
pluviales sur le domaine public. Nous regrettons cette décision en raison de
l’absence d’objectifs clairs justifiants des projets alors que notre territoire
souffre lors des épisodes orageux.S’agissant de l’eau et l’assainissement, la loi NOTRe prévoit que la compétence devienne intercommunale dès 2020 sur l’ensemble du territoire. Nous attendons la présentation de la feuille de route privilégiant notamment une gestion limitant l'érosion et le lessivage des sols, évitant la concentration des écoulements, favorisant l'évaporation de l'eau et l'évapotranspiration par la végétation.
Conseil municipal du 29 mai 2018
La logique de soins actuelle privilégie les
cliniques privées à but lucratif et augmente le « reste à charge »
des usagers. Ainsi de plus en plus de personnes renoncent à se soigner et des
territoires entiers se désertifient.
A l’opposé de cette vision purement
comptable ne répondant absolument pas aux enjeux de santé du 21e siècle
et afin d’assurer à tous et toutes l’accès aux soins et c’est parce
que « la santé n’a pas de prix » que
nous soutenons le projet de la municipalité de création d’un centre
municipal de santé à Mitry-Mory, ville classée en zone
d’intervention prioritaire par l’Agence Régionale de Santé.
Par
ailleurs, parce que « Mieux
vaut prévenir que guérir », nous soutenons une politique de santé qui ne soit
plus centrée exclusivement sur le médical ou l’hôpital, et nous encourageons la
promotion d’une alimentation plus saine, diversifiée, locale, de saison, une
qualité de l’air par la réduction de la part du transport routier au bénéfice
du ferroutage, le respect de la limitation de l’épandage des pesticides par les
agriculteurs en les aidant à se projeter vers une agriculture raisonnée, le
développement des liaisons douces, l’encouragement à la pratique sportive ou
plus simplement la marche.
Conseil municipal du 10 avril 2018
La ville prévoit cette
année la gratuité des bus sur la ville pour quatre semaines, soit le double par
rapport à 2017. La gratuité des transports publics contribue à atténuer les problèmes de réchauffement climatique et d'épuisement du pétrole. Il
est démontré que le seul alignement du prix du gazole sur le prix de l’essence permettrait de financer largement la gratuité
des transports publics urbains. Pourtant, la piste de financement de la gratuité
par l’augmentation du versement transport est écartée par l'État qui compte
de le diminuer ! C’est sans surprise, quand on sait que des lobbies comme
l’organisation des usagers (FNAUT), l'association des Autorités organisatrices de transport (GART ) et l'organisation patronale des transporteurs (UTP) se
sont tous exprimés contre la gratuité des transports publics. Nous soutennons
ce genre d’initiative et nous continuerons
de travailler sur des pistes de financement d’autres semaines de
gratuité. Côté déplacements, en complément des transports, le développement des pistes
cyclables sur la ville est à encourager
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