Conseil municipal du 13 mars 2018

Lors du débat sur les orientations budgétaires, l’opposition a encore fait preuve d’incohérences. Reprocher à la majorité l’absence de débats en son sein, alors que celle-ci porte un projet pour tous les Mitryens validé majoritairement et pour lequel ils sont régulièrement consultés ! Comment prétendre que le petit commerce soit oublié, alors que la majorité a créé les conditions pour les marchés du bourg et de Mitry-le-Neuf, soutient le commerce de proximité grâce notamment au dispositif FISAC, encourage les implantations de petits commerces et s’oppose à des projets inutiles comme le Triangle de Gonesse ? Sur la culture, il nous est reproché le projet de l’Atalante et les travaux du Concorde. Comment prétendre défendre la culture et s’en prendre à ces espaces utiles et utilisés par les Mitryens et au-delà de notre commune ? Comment oser parler d’aménagement et reprocher à la majorité sa politique économique, du logement, de déplacements, lorsqu’on est absent des débats sur le PLU et des commissions municipales et que l’on soutient les mutiplex et le CDG Express ? Comme les années précédentes l’opposition municipale nie l’exposé qui permet pourtant de comprendre le contexte national et local. Elle préfère s’épancher sur le développement de Roissy sans porter aucune réponse aux préoccupations des Mitryens.  En revanche en rengaine, nous entendons la demande de mise en place d une police municipale et de vidéo protection, sans en démontrer l’interêt ni d’en chiffrer le coût.

Enquete parcellaire CDG express

Sur le projet lui même :
Alors que l’offre ferroviaire souffre d’une mauvaise qualité de service, l’Etat n’hésite pas à investir près de 2 milliards d’euros d’argent public dans un projet privé pour des intérêts particuliers.SNCF réseau déjà lourdement endette se voit contraint d’assurer le portage financier.
Depuis 1974 la ligne B dessert déjà les aérogares avec un accès direct au centre de Paris alors que ce projet prend son origine à la Gare de l’Est, loin des centres d’affaires ou touristiques.

L'enquête publique:
La notice explicative tente de manière très succincte d’exposer les motivations du projet. Nous contestons ici le manque de transparence avec notamment  l’absence au dossier soumis à l’enquête, du dossier de déclaration d’utilité publique.
Ni le public, ni les expropriés n’ont connaissance de l’interêt que revêt ce projet, ni du montage financier ni de son impact. Cela est contraire au principe de L 123 du code l’environnement prescrivant les règles de participation du public et le droit d’accès aux informations sur un projet ayant une incidence sur l’environnement.

L’impact foncier :
Les 25 hectares nécessaires vont à nouveau fragiliser l’exploitation agricole fortement sollicitée en Île de France alors que la charte agricole fixe pour ambition de garantir la pérennité de l’agriculture.
Les chemins longeant la voie ferrée se voient supprimés sans compensation alors que ces chemins sont utilisés par les agriculteurs et riverains. Nous demandons le rétablissement de ces chemins.
Entre l’embranchement sur la ligne B/K et la ligne LGV, le projet engendre un triangle foncier inaccessible, on ignore le devenir de cette enclave.

Conseil municipal du 13 fevrier 2018- le PLU

Le PLU document majeur, conditionne le territoire communale pour son cadre de vie, son aménagement de l’espace. Il traduit le projet Politique d’une équipe municipale, dans ses engagements pris auprès des habitants.

Toutefois, cet exercice relève presque de l’impossible ! Il faut répondre aux exigences réglementaires du code l'urbanisme, du code de l’environnement, aux portés à connaissance de l’Etat, aux besoins de logement mais aussi entendre les aspirations des habitants, parfois contradictoires. Il s'agit aussi de lutter contre les pressions de grands acteurs économiques comme ADP, contre les grands propriétaires fonciers ou encore les intérêts particuliers.

Au regard de tous ces attendus, le projet présenté nous apparaît répondre globalement au dessein d’un territoire équilibre et durable.

Sur la forme, les nombreux ateliers, réunions, et débats publics organisés ont permis la libération de la parole de tous et ainsi coconstruire ce document.

Sur le fond, au plan de zonage, on peut souligner que la surface ouverte à l’expansion urbaine demeure bien mesurée avec des ajustements cohérents comme l’entrée du bourg. Nous apprécions les espaces classés en zone Naturel qui contribuent au concept de la nature en ville avec notamment le bois des frênes, le parc du nid, le bois de croult cul ou encore la zone boisée en tampon à la zone aéroportuaire. Le patrimoine bâti n’est pas oublié grâce à l’inscription de bâtiments inscrits témoignant le passé rural.
Au niveau du règlement, nous approuvons le point en faveur de la transaction énergétique ; tout équipement permettant la récupération d’énergie pour toute construction est encouragé. S’agissant de la limitation de la présence de véhicules sur le domaine public,  2 places de stationnement sur chaque parcelle sont exigés même si cela sera difficile à faire respecter.
Pour faciliter les déplacements en alternative à la voiture, des places de stationnement pour le vélo sont également prescrites en zone UA.

Toutefois sans changer l’économie générale du projet, nous émettons quelques commentaires :
des bandes en zone N inscrites en lisière apparaissent à nos yeux trop limités, la bande N au nord pourrait être classée "EBC" pour marquer cette zone bordant l'aéroport.
L’artificialisation et l’imperméabilisation des sols sont des points toujours sensibles susceptibles de provoquer des désordres importants. C’est pourquoi, nous pensons que le taux de 30% minimum de surface de pleine terre indique aux articles UA 13 ou UB 13 n’est pas de nature à limiter les impacts, nous proposons de porter ce taux a 40%.
Nos cantons renferment de nombreuses décharges de toute nature, nous estimons que les interdictions mentionnées aux sections 1 de chaque zonage ne sont pas suffisantes pour interdire les remblais dits paysagers.

Bonne Année 2018



« Soyez le changement
que vous voulez voir dans le monde!»
 
Le Mahatma Gandhi

Conseil municipal du 19 decembre 2017

Le SIRESCO fait des efforts pour introduire une part de bio dans ses menus pour atteindre 14.39 % en 2016 toutefois cela reste insuffisant à nos yeux. Les états généraux sur l’alimentation, confirment le maintien de l’objectif annoncé par le Chef de l’Etat, d’imposer aux restaurants collectifs l’emploi de 50 % de « produits biologiques, locaux ou sous signes officiels de qualité », avec un minimum de 20 % de produits bio. Face à une demande croissante de bio par les consommateurs, il faudra une production correspondante. En réponse, le développement de l’agriculture biologique est évoqué par le ministre de l’Agriculture, par le biais de plans d’action : un sur la bio-économie et un plan « Ambition bio » à définir au premier trimestre 2018. Autre sujet: la municipalité s'engage pour lutter contre le gaspillage alimentaire par une expérimentation dans une école primaire. Nos services municipaux et l’école retenue seront accompagnés dans cette démarche par le SIRESCO et le SIGIDURS.
Enfin, pour plagier France Gall « Cherchez votre bonheur partout, refusez ce monde égoïste. Résistez ! ». 

Conseil Municipal du 28 novembre 2017


Notre ville apporte son soutien au projet « Mot’eau pompe » de la section lutte de l’USJM qui a pour objectif de venir en aide aux agriculteurs burkinabés de Loumbila. Selon la déclaration des Nations unies de juillet 2010 « l’eau est un droit fondamental, essentiel au plein exercice du droit à la vie et de tous les droits de l’homme », mais c’est loin d’être le cas en Afrique. Le Burkina Faso ne dispose que d’un seul cours d’eau permanent. L’accès à cette ressource et sa  distribution présentent un cout élevé pour un pays parmi les dix les moins développés du monde, avec un indice de développement humain de 0,402 en 2015. En Afrique, avec l’accroissement démographique, l’eau est au centre d’enjeux stratégiques qui doivent à la fois répondre à des questions sociales, économiques, environnementales et politiques. Ainsi, à travers cette opération avec une ville africaine dont nous célébrerons les vingt ans de jumelage en 2018, Mitry-Mory affiche son engagement pour l’égalité d’accès aux ressources en eau et au développement de l’activité agricole.

Conseil Municipal du 10 octobre 2017

Hélas, une nouvelle fois encore, notre ville a manifesté sa solidarité avec ceux qui subissent les aléas climatiques. Inondations, ouragans,.., deviennent de plus en plus fréquents et malheureusement à chaque épisode les populations demeurent impuissantes. Force est de constater que les pouvoirs publics et les trusts industriels n’ont pas le courage d’accompagner le changement de modèle de développement et de consommation. L’espoir suscité par la COP21 s’essouffle. Nous ne voyons pas poindre d’horizon post-carbone, les sols continuent d’être imperméabilisés, l’agriculture productiviste consommatrice de pesticides perdure au détriment de la santé de ceux qui la pratique et ceux qui la consomme. La puissance des lobbies et des promoteurs sans scrupules semble encore l’emporter. Pourtant des voix de la société civile s’élèvent pour alerter en s’appuyant sur des bases scientifiques, que nous assistons à un véritable ECOCIDE. Certains vont même jusqu’à ester en justice des groupes industriels et des états, mais force est de constater que le chemin pour retrouver l’équilibre de la nature est encore long et semé d’embûches. Face à cet ensemble de constats alarmistes, nous voulons conserver un certain optimisme. Ainsi, nous louons les initiatives et les actions prises localement par des collectivités et des associations en France, mais aussi dans le monde : agriculture raisonnée, circuits courts de consommation, gestion de l’eau, diminution des déchets, déplacements doux,... Ainsi, à Mitry-Mory, la municipalité a fait des choix ambitieux tels la préservation d’espaces naturels, la gestion différenciée des espaces verts pour protéger la biodiversité et instaurer le zéro phyto imposé par la loi, introduire plus de bio dans ses cantines,…Le bilan de mi-mandat sera l’occasion de démontrer les avancées réalisées